En ce premier semestre de 2019, le BOOM lance un cycle sur la thématique de l’autogestion.
En tant que lieu de rencontre autogéré, basé sur l’autonomie des membres du collectif, nous voulons partager des pratiques d’auto-organisation dans des domaines des plus divers : le village agricole de Marinaleda en Espagne, des lieux de vie à Bruxelles, des écoles radicalement démocratiques en Belgique et en France, entre autres.
Nous voulons participer à la réflexion sur les pratiques auto-gestionnaires : se laisser inspirer et réfléchir sur les objectifs et les motifs de l’autogestion/autonomie mais également voir si il est possible et comment s’attaquer aux défis auxquels l’auto-gestion fait face.
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> samedi 06 avril : libérez l’éducation!
Nous avons tous notre opinion sur l’éducation, parce que nous sommes tous éduqués, dans le sens que nous avons reçu une éducation dans le cadre familial et scolaire. Là, la forme passive est de mise : c’est une éducation reçue et souvent subie, organisée par les adultes.
Qui ne s’est jamais demandé si le monde pourrait être différent si les relations de pouvoir (instituteur·ses, éducateur·trices, professeur·e·s, parents) dans nos systèmes éducatifs disparaissaient ?
Et si les enfants et les jeunes prenaient le contrôle de leur éducation? Pourrions-nous oser de libérer l’éducation ?
Nous vous proposons de sortir des sentiers éducatifs connus et d’explorer avec nous les démarches d’auto-gestion dans le domaine de l’éducation !
Discussion avec Agathe de l’école démocratique de Lille, Émilie de C’estTof in den Hof et Luciole de Rien du Tout.
Bonnes bières, café et buffet à prix libre
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ANCIENNES SOIREES :
-Samedi 23 février- 19 h : soirée de lancement – Introduction à l’autogestion et débat critique sur ses limites et ses possibilités
Pourquoi l’auto-gestion ? c’est quoi et où cela nous mène-t-il ?
C’est avec un petit film sur Marinaleda, un village où la production, les prises de décisions, la construction des lieux de vie et bien sur la lutte est organisée collectivement en « auto-gestion » que nous allons débuter le cycle.
L’exemple de Marinaleda illustre bien certains des questionnements que le collectif du cycle du BOOM par rapport à l’auto-gestion. L’objectif de la soirée est de débattre des pratiques autogestionnaires de leurs possibilités et de leurs limites. Nous proposons donc une discussion/débat avec Aurélie chercheuse militante au centre d’économie sociale de Liège et des intervenant.es de collectifs Bruxellois: la ZAD de Harem et le Ciné Nova.
Bonne bière, café et buffet à prix libre!
Samedi 02 mars – 19 h: Disrupt, disconnect, delete! Ou: comment résister à l’économie digitale.
La technologie digitale englobe la société, technocratise les questions sociales et change la donne pour les collectifs auto-oganisés.
Néanmoins, la critique progressiste et la résistance contre l’offensive technologique peut créer des espaces de solidarité et permettre d’entrevoir des façons de vivre ensemble au delà du capitalisme.
Comment combattre les programmes et politiques digitales totalitaires ? Est-ce qu’il suffit d’utiliser nos ordinateurs différemment? Le collectif Capulcu de Cologne en Allemagne nous apporte des éléments de réponses et des pistes d’actions face à ces questions. (https://capulcu.blackblogs.org/)
Événement en anglais avec un membre du collectif Capulcu. (Traduction par chuchotage possible.)
Bonnes bières, café et buffet à prix libre!
> mercredi 20 mars : Autogestion et lieux de vie
L’autogestion dans les squats à Bruxelles avec l’ASBL la Clef :
Documentaire + débat sur la marchandisation du squat
* Courte présentation de la clef asbl et des projets qui y fleurissent
* Avant première du documentaire : L’extinction de l’espace
– Film réalisé dans le cadre d’ateliers participatifs par des occupants et présentation du cadre de production du documentaire avec les créateurs
* Débat sur l’évolution de la situation des squats et occupations à bxl (loi anti-squat et marché bâtiment
vide) et incidence sur les formes de gestion des espaces vides.
“La Clef ASBL est avant tout un laboratoire du vivre ensemble. Notre groupe se compose de personnes d’origines diverses ayant entre 2 et 40 ans qui ont choisi de vivre en communauté en occupant des bâtiments vides à Bruxelles. Notre démarche, au delà de se fixer sur la problématique du logement, est l’expression de notre aspiration à une recherche active d’un autre mode de vie: celui de la collectivité, de l’échange, de la co-création et de l’ouverture à l’autre.”
